Le procès de l’ancien producteur de cinéma américain Harvey Weinstein, poursuivi pour viol par deux femmes, s’est ouvert aujourd’hui aux États-Unis. Près d’une centaine de femmes ont déclaré avoir été victimes du producteur depuis octobre 2017. Dans un éditorial non signé, le magazine britannique The Economist salue le rôle des réseaux sociaux dans la libération de la parole des victimes.
« Le viol est un des crimes les plus difficiles à juger. Après un meurtre, il y a un cadavre. Après un viol, en revanche, il peut n’y avoir aucune preuve physique. Souvent, la seule preuve qu’un crime a été commis est la parole de la victime, catégoriquement contredite par celle de l’accusé. […] Après des décennies pendant lesquelles les institutions ont failli à prendre les accusations au sérieux, MeToo a montré la capacité des réseaux sociaux à diffuser les comptes-rendus d’actes de prédation et à donner aux victimes un sentiment nouveau de solidarité. Le volume considérable des accusations a provoqué l’ouverture ou la réouverture d’affaires criminelles. Mais il a également montré à quel point il était difficile d’obtenir justice pour des victimes de viol ou de dissuader leurs agresseurs. »
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