Carlos Ghosn, l’ancien dirigeant de Renault et de Nissan qui a fui fin décembre le Japon où il était assigné à résidence dans l’attente d’un procès pour malversations financières, a clamé son innocence hier lors d’une conférence de presse organisée au Liban, où il s’est réfugié. Éditorialiste à La République des Pyrénées, Jean-Marcel Bouguereau assimile cette opération de communication à un one-man-show.
« On a assisté à un one-man-show conçu comme une ode à la gloire du fuyard, rappelant qu’il fut “le sauveur” de Nissan, avant d’être la victime d’un “complot” orchestré par plusieurs hauts cadres de l’entreprise japonaise et des officiels japonais. […] Cette opération de “com” illustre la toute-puissance de ces grands industriels qui, malgré leurs salaires, n’en ont jamais assez. Plus qu’un système judiciaire “inique”, celui du Japon, c’est évidemment son verdict qu’il a fui. Mais en choisissant de se planquer au Liban, et non en France dont il est également citoyen, c’est peut-être qu’il espère plus du Liban que de la France où il pourrait également bénéficier d’une justice équitable, mais nettement moins complaisante. » Jean-Marcel Bouguereau
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