Le service des pompiers de l’État australien de Nouvelle-Galles du Sud a annoncé hier avoir réussi à contenir un incendie qui avait ravagé plus de 512 000 hectares. Dans le site The Conversation, les chercheurs Víctor Resco de Dios et Matthias Boer estiment que l’Europe n’est pas à l’abri d’incendies similaires, avec des pyrocumulus (des nuages formés par les flammes qui provoquent d’autres feux).
« Les paysages australiens et européens présentent indubitablement d’importantes différences, il est donc peu vraisemblable que nous expérimentions des incendies de cette ampleur et de cette durée dans un avenir proche. À mesure que la végétation s’assèche, toutefois, la probabilité de telles catastrophes dans des zones aujourd’hui préservées du feu augmentera. […] Les premiers méga-incendies accompagnés de pyrocumulus et de grandes tempêtes de feu sont arrivés en Europe en 2017, où des feux inhabituels ont dévoré les forêts portugaises. Si nous ne combattons pas le changement climatique dès maintenant à l’aide de mesures drastiques, nous devons nous attendre à vivre dans un futur proche des situations semblables à celles que connaissent les Australiens. » Víctor Resco de Dios et Matthias Boer
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