1 129 médecins, dont plus de 600 chefs de service, exerçant à l’hôpital public ont annoncé hier soir leur démission de leurs fonctions administratives, dans une lettre adressée à la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, et publiée par Libération. Ils souhaitent ainsi dénoncer le manque de moyens de l’hôpital public et l’insuffisance du plan d’urgence annoncée le 20 novembre par le gouvernement. Ils réclament une « revalorisation significative des salaires, en plus des diverses primes annoncées » et exigent qu’il n’y ait pas de « nouvelles économies » réclamées aux hôpitaux. Concrètement, les médecins démissionnaires continueront de soigner les patients, mais ils ne transmettront plus de « données comptables », par exemple sur leur temps de présence ou sur les durées d’hospitalisation, et ils n’assisteront plus « aux réunions administratives », explique à Brief.me l’un des porte-parole du Collectif Inter-Hôpitaux, à l’origine de cette mobilisation.
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