Le président russe, Vladimir Poutine, a annoncé hier une série de réformes constitutionnelles. Le Premier ministre, Dmitri Medvedev, a ensuite annoncé la démission de son gouvernement. Pour Andrew Higgins, chef du bureau du New York Times à Moscou, la manœuvre entreprise hier par Vladimir Poutine, dont le mandat s’achève en 2024, est le signe qu’il souhaite rester au centre du jeu politique russe.
« Dans son discours de mercredi, Vladimir Poutine a proposé de modifier la Constitution pour étendre les pouvoirs du Parlement, du Premier ministre et d’un organe appelé le Conseil d’État. Le Conseil d’État n’a actuellement que peu de poids, mais si Vladimir Poutine démissionne de son poste de président et en prend le contrôle, il pourrait devenir le principal centre du pouvoir, surtout si les pouvoirs du président sont diminués. […] Mercredi, Vladimir Poutine n’a pas fait la lumière sur ses plans exacts, mais a plutôt ouvert la boîte de Pandore des options possibles. L’incertitude qui en résulte déséquilibre l’élite politique, évitant à Vladimir Poutine de devenir un président affaibli en fin de parcours et garantissant qu’il reste le pivot autour duquel le pays tourne. » Andrew Higgins
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