Plusieurs actions de mobilisation ont eu lieu hier contre les épreuves de contrôle continu issues de la réforme du bac qui commencent cette semaine. Le 10 janvier, 12 syndicats d’enseignants et de lycéens avaient appelé le ministère à renoncer à ces épreuves. Journaliste au quotidien L’Opinion, Marie-Amélie Lombard-Latune estime que la mobilisation des enseignants sert leur intérêt plus que celui des élèves.
« Depuis des semaines, les enseignants opposés à la réforme répètent aux élèves que ce contrôle continu est inepte. Ils leur annoncent que les épreuves n’auront pas lieu et qu’il ne sert donc à rien de réviser. Pour finir par dénoncer un “climat anxiogène” qu’ils ont contribué à créer… Le “manque de moyens” est aussi critiqué. Quitte à passer sous silence les 50 euros par paquet de copies que recevra chaque enseignant. Et les 500 euros de prime que toucheront les proviseurs pour l’organisation de ces épreuves. Dans cette agitation, l’intérêt des élèves semble bien relégué au second plan. C’est bien une opposition de principe à la réforme du bac qui s’exprime. Mais aussi une façon de peser sur les négociations en cours pour la revalorisation des salaires liée à la réforme des retraites. » Marie-Amélie Lombard-Latune
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