La Haute Cour du Malawi a annoncé hier l’annulation de l’élection présidentielle du 21 mai 2019, à l’issue de laquelle Peter Mutharika, au pouvoir depuis 2014, avait été réélu. La Haute Cour, qui veille au respect de la Constitution dans le pays, a constaté que des responsables électoraux avaient utilisé du liquide correcteur blanc pour falsifier certains formulaires de décompte envoyés par des bureaux de vote. Elle a ordonné l’organisation d’un nouveau scrutin d’ici cinq mois. En attendant, c’est le vice-président qui dirigera le pays. En 2017, la Cour suprême du Kenya avait été la première du continent à annuler une élection présidentielle à cause d’irrégularités. Dans le quotidien britannique The Guardian, le professeur en sciences politiques Nic Cheeseman estime que cette décision pourra faire jurisprudence en Afrique en permettant à d’autres cours de justice de « s’appuyer sur les cas du Malawi et du Kenya ».
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