L’armée syrienne a lancé en décembre une offensive sur la province d’Idleb, la dernière grande zone contrôlée par les opposants au régime du président Bachar el-Assad. La Russie, qui appuie ce dernier, et la Turquie, qui soutient les rebelles, ont intérêt à s’entendre, selon Maxim Yusin, chroniqueur pour le quotidien russe Kommersant.
« Pour la Russie, il importe peu qu’Assad reprenne le contrôle de toute cette malheureuse province d’Idleb ou qu’une partie de celle-ci reste dans la zone d’influence turque. Si cette question est d’une si grande importance pour Recep Tayyip Erdogan et si ce dernier accepte de faire des concessions dans d’autres domaines, cette option semble envisageable. Au bout du compte, malgré son caractère imprévisible, son impulsivité et ses féroces appétits géopolitiques, le Kremlin a besoin d’Erdogan. Et le président turc, qui n’a pas beaucoup d’alliés dans le monde, a besoin de Vladimir Poutine. Il ne peut renoncer à des liens économiques, des contrats gaziers et des millions de touristes russes. » Maxim Yusin
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