Très populaire en Égypte, le genre musical « mahraganat », qui mixe de la musique traditionnelle avec des sons électroniques, a été interdit de diffusion dimanche par le syndicat de la musique égyptien. L’organisation, qui délivre les permis autorisant la diffusion de musique dans les lieux publics, a demandé à tous les clubs, salles de concert et hôtels de ne plus programmer ce type de musique, également connue sous le nom d’électro « chaabi ». Cette décision intervient deux jours après un concert donné dans un stade du Caire, la capitale, par le musicien Hassan Chakouch, au cours duquel le public a repris ses paroles « je bois de l’alcool et je fume du haschich ». Le syndicat reproche au « mahraganat » de regorger « d’insinuations sexuelles » et d’utiliser un « langage offensant ». Il affirme qu’« il est temps pour l’État de prêter attention aux véritables arts ».
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