Le gouvernement ivoirien a organisé hier, dans la ville d’Abidjan, l’incinération de 3,5 tonnes d’écailles de pangolin. Le ministre des Eaux et des Forêts du pays, Alain-Richard Donwahi, a expliqué qu’il s’agissait d’un moyen de lutter « contre le braconnage, mais aussi le trafic illicite des espèces protégées ». Les écailles de ce mammifère avaient été saisies en 2017 et en 2018 par un organisme gouvernemental. L’ONG internationale Traffic, qui surveille les réseaux de commerce de la faune sauvage, estime qu’un million de pangolins ont été chassés illégalement au cours des 10 dernières années, ce qui en fait l’animal le plus braconné au monde. « L’écaille de pangolin est très recherchée dans la médecine traditionnelle chinoise », selon Rens Ilgen, le coordinateur de Eagle, une ONG américaine qui a participé à l’opération d’incinération.
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