Le Liban n’est pas parvenu à rembourser une dette publique de 1,2 milliard de dollars sous la forme de bons du Trésor qui arrivait à échéance aujourd’hui. Le Premier ministre libanais, Hassan Diab, a annoncé ce défaut de paiement dès samedi en promettant un « vaste plan de réformes », dont une « baisse des dépenses publiques ». La dette du Liban atteint 92 milliards de dollars, selon Hassan Diab, soit 170 % de son PIB (la production totale au sein d’un pays). Le pays fait face à une grave crise économique qui s’accompagne d’une dépréciation de sa devise. Les banques libanaises, qui détiennent une grande partie de la dette publique, ont pris des mesures depuis le mois d’octobre pour limiter l’épuisement de leurs réserves de liquidités, notamment en dollars. À partir d’octobre, elles ont plafonné les retraits à 100 dollars par semaine et interdit les transferts d’argent à l’étranger.
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