Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré hier qu’il continuerait à laisser les migrants tenter de franchir les frontières de son pays avec l’Europe, comme il le fait depuis le 28 février, tant que la Turquie n’obtiendrait pas de « réponse concrète » de l’Union européenne sur la crise migratoire. Le journaliste Yiannis Baboulias estime dans le site d’information britannique The Independent que l’UE se satisfait de laisser la Grèce faire face seule à la situation.
« L’UE, qui est au final la seule organisation à pouvoir fournir une solution, n’a jusqu’ici rien proposé qui puisse améliorer la situation, préférant envoyer de l’argent. De cette façon, elle admet qu’elle se satisfait de voir la Grèce (et l’Italie) devenir des prisons permanentes pour ceux qui essaient d’atteindre les pays du “cœur” de l’Europe. Et le gouvernement grec fait face à une situation sur laquelle il semble n’avoir aucun contrôle. […] Il a été dit de nombreuses fois que ce problème majeur ne peut pas être résolu par une compétition entre l’UE et la Turquie pour savoir qui aidera le moins les réfugiés. Et pourtant c’est précisément ce que l’Europe a choisi de faire. » Yiannis Baboulias
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