Plusieurs pays ont mis en place des outils numériques pour suivre la progression du Covid-19. En Chine, des personnes confinées le temps de vérifier qu’elles n’étaient pas contaminées ont dû fournir quotidiennement des relevés de leur température. Dans le Financial Times, l’historien israélien Yuval Noah Harari craint une dérive de la surveillance biométrique.
« Ces dernières années, gouvernements et entreprises ont utilisé des technologies toujours plus sophistiquées pour suivre, surveiller et manipuler les gens. Cependant, si nous ne sommes pas prudents, l’épidémie pourrait constituer un important tournant dans l’histoire de la surveillance. […] Même quand les contaminations au coronavirus seront revenues à zéro, des gouvernements férus de données pourront affirmer qu’ils ont besoin de garder les systèmes de surveillance biométrique parce qu’ils craignent une deuxième vague de coronavirus, ou parce qu’il y a une nouvelle souche d’Ebola qui évolue en Afrique centrale, ou parce que… vous voyez l’idée. […] Les gens à qui on donnera le choix entre vie privée et santé choisiront généralement la santé. » Yuval Noah Harari
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