Un essai clinique a débuté samedi dans trois services de réanimation d’hôpitaux parisiens, afin de tester l’efficacité du sang d’un ver marin pour oxygéner des patients atteints de Covid-19. 10 malades souffrant de détresse respiratoire doivent se voir injecter une solution à base de sang de l’arénicole, un petit ver du littoral atlantique. L’hémoglobine, qui permet de transporter l’oxygène dans le sang, peut chez ce ver acheminer 40 fois plus d’oxygène que l’hémoglobine humaine. L’objectif en apportant cet oxygène est d’« éviter que les patients arrivent trop vite en réanimation », explique Franck Zal, chercheur en biologie marine de la société Hemarina, qui élève ces vers. Le sang de l’arénicole a déjà prouvé son efficacité lors de greffes d’organes. D’autres essais cliniques ont été lancés pour tester l’hydroxychloroquine, un antipaludique, ou sont prévus pour tester l’efficacité de la transfusion de plasma de patients guéris.
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