La Convention citoyenne pour le climat, une assemblée de 150 Français tirés au sort, a adopté dimanche 149 propositions, dont l’organisation d’un référendum pour la création du crime d’« écocide » et la modification de la Constitution pour y inscrire la garantie de la « préservation de l’environnement ». L’éditorialiste du Monde Françoise Fressoz regrette que les mesures les plus concrètes ne soient pas soumises au référendum [€].
« Née au lendemain de la crise des “Gilets jaunes” pour tenter de rapprocher la base du sommet, la convention citoyenne ne s’est pas vue dotée d’un pouvoir constituant. Mais à partir du moment où le président de la République lui a reconnu le droit d’écrire des textes directement applicables, il est indispensable que son travail débouche. […] Il est cependant symptomatique de constater que l’assemblée citoyenne n’a pas osé demander la convocation des électeurs sur ses propositions les plus concrètes et les plus clivantes comme la limitation de vitesse à 110 km/h sur autoroute. Sa crainte, après le mouvement des “Gilets jaunes”, était de se voir désavouer par le peuple qu’elle était censée représenter dans sa diversité et son vécu. » Françoise Fressoz
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