Interdire aux employeurs de réclamer l’historique des rémunérations de leurs recrues est un bon moyen de faire progresser l’égalité salariale, d’après une étude publiée début juin par la Boston University’s School of Law. Depuis 2016, cette interdiction est en vigueur dans plus de 20 États ou villes aux États-Unis : les employeurs ne peuvent plus se reposer sur les salaires antérieurs des personnes qu’ils embauchent pour fixer leur nouveau salaire. D’après l’étude, cette interdiction a entraîné une hausse des rémunérations d’environ 5 % pour les personnes changeant d’emploi dans le secteur privé. Elle a surtout été intéressante pour les femmes (dont les rémunérations ont augmenté de 8,5 %) et pour les personnes afro-américaines (13 %), davantage lésées par leurs rémunérations antérieures. Ces interdictions ont également conduit à une mention des salaires proposés plus fréquente dans les annonces de recherche d’emploi.
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