À l’image de la Convention citoyenne pour le climat, une assemblée de 150 citoyens, une convention citoyenne sur la sécurité permettrait de refonder démocratiquement les politiques de sécurité et de résorber la crise de confiance envers la police, estiment la sociologue Anaïk Purenne et la chercheuse en science politique Hélène Balazard, dans une tribune écrite avec trois autres chercheurs sur The Conversation.
« S’il reste, en France, un domaine perçu comme l’apanage des professionnels et de l’État, c’est bien celui de la sécurité. Comme les politiques de maintien de l’ordre, la sécurité se caractérise par un “splendide isolement” qui concourt à une véritable sclérose des recettes d’action publique et à une défiance croissante de la population. […] La récente Convention citoyenne sur le climat pourrait servir de source d’inspiration pour faire avancer la délibération collective sur ces questions sensibles. […] Une question que pourrait soulever une telle convention citoyenne serait ainsi celle du maintien ou non des contrôles d’identité, au-delà de la systématisation de l’enregistrement des contrôles par les caméras piétons annoncée le 14 juillet 2020 par le président de la République. » Hélène Balazard et Anaïk Purenne
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