Élue début juillet, la maire écologiste de Strasbourg, Jeanne Barseghian, a abrogé hier l’arrêté anti-mendicité pris en avril 2019 par son prédécesseur. « C’est la pauvreté qu’il faut combattre et non les pauvres », estime la municipalité. Cet arrêté interdisait l’occupation des rues dans trois zones du centre-ville lors des périodes les plus touristiques, qu’elle soit « accompagnée ou non de sollicitations à l’égard des passants » et lorsqu’elle portait « atteinte à la tranquillité publique ». De nombreux arrêtés anti-mendicité ont été pris en France depuis la suppression du délit de mendicité en 1994. Le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative, a considéré en 2003 que ceux-ci étaient légaux s’ils étaient restreints dans le temps et dans l’espace et justifiés par le maintien de l’ordre public. La justice en a annulé plusieurs ces dernières années, estimant qu’ils ne remplissaient pas ces critères.
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