Le ministre allemand de l’Intérieur, Horst Seehofer, s’est opposé le mois dernier au lancement d’une étude sur les contrôles au faciès dans la police. Mirjam Gehrke, journaliste pour le média allemand Deutsche Welle, estime qu’il se prive ainsi d’un bon outil pour mieux comprendre les tensions actuelles entre certains policiers et citoyens.
« Le ministre de l’Intérieur est même allé plus loin en se disant convaincu qu’il n’y a pas de problème structurel de racisme dans les forces de police allemandes. En faisant cette déclaration, il fait passer son opinion personnelle avant des études scientifiques qui pourraient fournir une base solide pour un débat objectif. […] Le racisme dans la police et la violence contre la police : des études dans ces deux domaines sont grandement nécessaires. Il s’agit de comprendre pourquoi le respect pour la police est en chute, pourquoi et à quel degré les idéologies d’extrême droite et racistes existent dans les forces de l’ordre et à quel point les deux sont liés. » Mirjam Gehrke
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