Le plan de relance baptisé « France Relance », présenté jeudi par le gouvernement pour faire face aux conséquences économiques de la crise sanitaire, consacre un large soutien à l’offre, aux dépens de la demande [€] et en particulier celle des ménages, regrette l’économiste Jean-Yves Archer dans Les Échos.
« Depuis les apports de l’économiste britannique Keynes, il a été établi que l’État devait, en cas de dépression, endosser un rôle contracyclique au moyen d’une politique budgétaire expansive. Le gouvernement d’Édouard Philippe l’a effectivement accompli avec méthode via des plans sectoriels et via des prêts garantis par l’État. Dans le cas présent, “France Relance” se focalise sur l’offre de manière excessive et gomme un soutien à la demande. 10 % du plan aurait été bienvenu pour cette variable d’autant que les derniers signaux de la conjoncture ne sont pas fameux. Une reprise semblait voir le jour par la consommation des ménages en juin et juillet, mais août vient confirmer que les craintes sociales se traduisent par un abondement des flux d’épargne à l’opposé de ce qu’il faudrait pour éviter le cycle récessif. » Jean-Yves Archer
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