Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a affirmé hier que le Royaume-Uni commercerait avec l’UE l’an prochain sans accord de libre-échange si les deux parties ne parviennent pas à s’entendre, alors que reprennent cette semaine les négociations. Mujtaba Rahman, directeur Europe de la société de conseils en risques politiques Eurasia Group, estime dans le Guardian que Boris Johnson sera contraint d’accepter un accord pour éviter un échec politique.
« S’il y a des progrès, il est peu probable que Boris Johnson les rejette. C’est parce qu’il a besoin d’un accord. Après une mauvaise performance sur la crise sanitaire du coronavirus et avec une crise de l’emploi qui se profile, il a besoin d’une réussite : l’absence d’accord serait décrite par ses opposants comme un échec. Cela se prêterait à la principale ligne d’attaque d’une opposition travailliste revigorée : l’accusation d’incompétence générale, qui constitue une étiquette dont il est difficile de se débarrasser pour tout gouvernement. […] Les chefs d’entreprise font également pression sur les parlementaires, prévenant qu’un double coup “Covid-19 et no deal” serait désastreux pour l’emploi. » Mujtaba Rahman
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :