L’ONG internationale WWF a publié aujourd’hui son rapport « Planète vivante », une analyse scientifique réalisée tous les deux ans pour mesurer l’état de la biodiversité sur la planète. Selon ce rapport, la taille moyenne des populations de vertébrés sauvages (mammifères, oiseaux, amphibiens, reptiles et poissons) a décliné de 68 % entre 1970 et 2016. Ce chiffre provient de l’Indice Planète Vivante qui est calculé par la Société zoologique de Londres, une société savante, à partir de données scientifiques collectées sur 21 000 populations de plus de 4 000 espèces de vertébrés. La réduction de la biodiversité nuit à l’équilibre des écosystèmes et menace la sécurité alimentaire mondiale, par exemple parce que la disparition de certaines espèces amoindrit la fertilité des sols ou nuit à la pollinisation. La perte d’abondance est plus particulièrement marquée dans les milieux d’eau douce (zones humides, lacs ou rivières), avec un déclin de 84 %, et dans les zones tropicales des Amériques, avec un déclin de 94 %.
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