Le groupe minier anglo-australien Rio Tinto a annoncé aujourd’hui le départ de son dirigeant, le Français Jean-Sébastien Jacques, et de deux autres hauts cadres de l’entreprise après un scandale concernant la destruction d’un site sacré pour les Aborigènes. Pour agrandir une mine de fer, le groupe avait détruit en mai une grotte montrant des traces de présence humaine depuis 46 000 ans dans l’ouest de l’Australie. Le groupe avait obtenu en 2013 l’aval des autorités locales pour entreprendre ces travaux, mais des recherches effectuées l’année suivante avaient montré que le site était deux fois plus ancien que ce qui était estimé jusque là. Interrogé en août par des parlementaires australiens, Rio Tinto a reconnu que ses dirigeants n’avaient pas lu un rapport rédigé en 2018 pour le compte de l’entreprise qui jugeait le site « d’une importance archéologique capitale en Australie ».
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