19 septembre 2020

On revient au début

La reconnaissance d’Israël par les États arabes

Les Émirats arabes unis et le royaume de Bahreïn ont signé mardi à Washington des accords avec Israël pour normaliser leurs relations. Avant eux, seuls quatre des 22 membres de la Ligue arabe, une organisation interétatique, ont reconnu l’État d’Israël : l’Égypte, l’Autorité palestinienne, la Jordanie et la Mauritanie. Depuis 1948, la plupart des pays arabes n’entretiennent pas de relations avec Israël en raison du conflit israélo-palestinien.


À l’origine

Israël proclame son indépendance le 14 mai 1948, sur la base d’un plan de partage de la Palestine voté à l’ONU et qui prévoit l’existence d’un État juif, d’un État arabe et d’une zone internationale à Jérusalem. Dès le lendemain, les États arabes voisins (Égypte, Irak, Syrie, Liban et Transjordanie, l’actuelle Jordanie) envoient leurs armées en Palestine pour empêcher ce partage territorial. Le premier conflit israélo-arabe se solde début 1949 par la victoire d’Israël, soutenu par plusieurs puissances étrangères. Des armistices bilatéraux sont signés et octroient à Israël la possession des territoires conquis pendant la guerre, en plus de ceux prévus par le plan de partage (voir la carte). Il reste de l’État arabe la bande de Gaza et la Cisjordanie. Cette guerre a poussé environ 750 000 Palestiniens à l’exode. Ils se réfugient en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et dans les États voisins, notamment au Liban et en Transjordanie.

Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !

Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.

J’ai déjà un compte