L’humanitaire franco-suisse Sophie Pétronin et l’opposant politique malien Soumaïla Cissé, otages de djihadistes au Sahel, ont été libérés jeudi après des négociations qui ont aussi abouti à la remise en liberté de 206 djihadistes, selon un organe de communication du groupe djihadiste Al-Qaïda. Pour Didier François, grand reporter spécialiste des questions de défense sur Europe 1, une négociation de cette ampleur entre en contradiction avec l’engagement des forces françaises au Sahel.
« La plupart des djihadistes qui ont été libérés avaient été capturés par des soldats français qui ont pris des risques considérables. […] C’est difficile d’accepter de voir qu’autant de djihadistes sont sortis. À long terme, ça pose une véritable question. Que l’on discute d’échanger un ou deux prisonniers est une chose, que le gouvernement malien décide de rentrer dans des négociations à ce niveau-là, avec le principal groupe djihadiste de la région, change singulièrement la donne. Car on ne peut pas faire ça d’un côté et de l’autre demander à la force Barkhane de continuer les combats. […] C’est contradictoire avec le maintien d’une opération d’attrition, il va falloir choisir entre deux façons de faire. » Didier François
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