Le gouvernement a pointé le rôle joué par les réseaux sociaux dans la propagation des messages de haine visant le professeur assassiné par un terroriste à Conflans-Sainte-Honorine vendredi. Nathalie Devillier, professeure de droit, appelle dans The Conversation à auditer les algorithmes des réseaux sociaux afin de mieux réguler les messages de haine en ligne.
« Pour venir à bout de cette haine en ligne, la réponse ne peut venir du seul terrain démocratique ; toucher le cœur des réseaux sociaux réclame de s’attaquer à leur fonctionnement technique et, disons-le franchement, à l’opacité des algorithmes et aux relations économiques spécifiques à cet écosystème. […] Quoi de plus efficace qu’un contenu à haute portée émotionnelle (infox et propos haineux) pour attirer notre attention ? Vous l’avez compris, attendre des réseaux sociaux qu’ils régulent d’eux-mêmes ces contenus est tout simplement utopique, leurs modèles économiques reposant précisément dessus ! […] Il est surtout temps de dédier, dans chaque État et à l’échelon européen, une équipe d’experts capables d’auditer les algorithmes, comprendre comment ces contenus apparaissent, comment les algorithmes génèrent cette viralité pour ensuite la corriger et fixer une feuille de route politique. » Nathalie Devillier
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