Le cessez-le-feu conclu lundi au Haut-Karabakh, sous l’égide de la Russie, marque la reconquête d’une partie importante de ce territoire par l’Azerbaïdjan, qui a bénéficié du soutien militaire de la Turquie. Pour Luis Lema, journaliste au quotidien suisse Le Temps, ces événements soulignent le poids pris par la Russie et la Turquie dans la géopolitique.
« La Russie et la Turquie raflent la mise et continuent de dessiner ce que sera le paysage diplomatique de demain, au détriment des Occidentaux. […] Les deux pays sont devenus pratiquement indissociables. Certes, ils se trouvent souvent dans des camps opposés. Mais leurs dirigeants ont surtout un trait en commun : leur rejet de plus en plus frontal de l’Occident. La recette est désormais éprouvée. Moscou et Ankara investissent des terrains laissés à l’abandon par les retraits américains et par les dysfonctionnements européens ; ils usent de tous les moyens disponibles pour se placer au centre du jeu ; puis ils finissent par dynamiter ce qui tenait lieu de cadre multilatéral, afin de le remplacer par une structure diplomatique taillée sur mesure. » Luis Lema
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :