Le Premier ministre, Jean Castex, a déclaré hier soir que l’article 24 de la proposition de loi « Sécurité globale » allait être amendé pour « lever toute ambiguïté sur son intention de garantir le respect des libertés publiques ». L’article 24 de cette proposition de loi, en cours d’examen à l’Assemblée nationale, prévoit de punir d’un an de prison et de 45 000 euros d’amende la diffusion de « l’image du visage ou tout autre élément d’identification » d’un policier ou d’un gendarme en intervention, si elle a pour but de porter « atteinte à son intégrité physique ou psychique ». Le gouvernement a annoncé hier qu’il allait apporter deux précisions au texte pour, d’une part, garantir la liberté d’informer des journalistes et, d’autre part, caractériser l’intention de porter « manifestement » atteinte à l’intégrité des agents. La proposition de loi « Sécurité globale » vise aussi à élargir le champ d’intervention des polices municipales et à favoriser l’utilisation des images des caméras mobiles dont sont dotés policiers et gendarmes.
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