21 novembre 2020

On revient au début

La Chine dans le commerce mondial, entre libéralisme et protectionnisme

15 pays de l’Asie du Sud-Est et du Pacifique ont signé dimanche dernier un accord de libre-échange, le Partenariat économique régional global. Il s’agit du premier accord de libre-échange multilatéral signé par la Chine. Le pays s’est progressivement ouvert au commerce international depuis la fin des années 1970, tout en conservant une politique de protection de son marché. En 2019, la Chine était la deuxième puissance économique du monde, derrière les États-Unis.


À l’origine

Fondée en 1949 par Mao Zedong, la République populaire de Chine est alors un pays pauvre, dont les grandes entreprises dépendent de capitaux étrangers. Mao Zedong met en place une économie planifiée, suivant le modèle soviétique, qui se caractérise par un contrôle total de l’État pour permettre au pays de vivre en quasi-autarcie. La production est étatisée, les grandes entreprises sont nationalisées, l’agriculture est collectivisée. La Chine entreprend aussi de développer ses industries pour se moderniser. Le commerce extérieur, qui relève du monopole d’État, est marginal et se limite principalement aux échanges avec les pays communistes, URSS en tête. La Chine bénéficie notamment de crédits soviétiques pour financer ses importations et son industrialisation.

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