Pour la première fois, un TGV a transporté, en début de semaine, un cœur destiné à une transplantation en urgence, a confirmé aujourd’hui à Brief.me le CHU de Nancy, après un article publié mercredi par Le Parisien. Ce mode de transport a été choisi parce que le brouillard empêchait de prendre l’avion pour parcourir les centaines de kilomètres séparant le donneur, décédé au CHU de Nancy, du receveur, dont la localisation n’a pas été révélée. Le cœur étant un organe particulièrement fragile, il ne peut s’écouler plus de quatre heures entre le prélèvement et la greffe. En 2018, la SNCF a acheminé près de 1 000 organes, dont une majorité de reins, selon les chiffres de la compagnie ferroviaire. Une convention, signée en 2010 entre la SNCF et l’Agence de la biomédecine, une agence de l’État dépendant du ministère de la Santé, précise que les greffons sont sous la responsabilité du chef de bord.
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