28 novembre 2020

On revient au début

L’essor de la vaccination

Plusieurs laboratoires ont annoncé ces derniers jours des résultats efficaces de leurs projets de vaccins contre le Covid-19. La disponibilité d’un vaccin contre cette maladie doit permettre de lutter contre l’épidémie, comme d’autres avant ont permis de limiter le nombre de malades voire d’éradiquer certaines maladies.


À l’origine

Pour prévenir le développement de la variole, la technique de la variolisation a été utilisée pendant des siècles en Asie ou au Moyen-Orient. Au XVIIIe siècle, Mary Montagu, épouse d’un ambassadeur britannique dans l’Empire ottoman, découvre que les femmes de Constantinople exposent leurs enfants à la variole en leur inoculant du liquide récupéré sous les pustules de malades, afin de les protéger de la maladie. Elle applique cette technique à ses propres enfants. Après son retour en Grande-Bretagne en 1721, les conseillers du roi George Ier préconisent des tests sur des prisonniers. L’expérience réussit. Le médecin britannique Edward Jenner s’inspire de cette méthode pour créer le premier vaccin contre la variole en 1796, en inoculant la variole bovine, appelée « vaccine », à un enfant, qui devient ainsi immunisé. En France, le chimiste français Louis Pasteur théorise à la fin du XIXe siècle le principe des vaccins : « des virus affaiblis ayant le caractère de ne jamais tuer, de donner une maladie bénigne qui préserve de la maladie mortelle ». En 1885, il met au point le vaccin contre la rage, puis continue ses recherches au sein de l’Institut Pasteur créé l’année suivante.

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