Mohsen Fakhrizadeh, un des responsables du programme nucléaire iranien, a été assassiné vendredi. En janvier, le général iranien Qassem Soleimani avait été tué dans une frappe américaine en Irak. Pourtant, l’Iran mise toujours sur une solution diplomatique et compte sur un changement de la politique américaine avec le président élu, Joe Biden, estime Bercan Tutar, journaliste pour le quotidien turc Sabah.
« Les déclarations modérées de tous les dirigeants iraniens, exception faite des Gardiens de la révolution, montrent que Téhéran veut éviter de saboter la phase de détente qui s’annonce avec le nouveau président américain Joe Biden. Et en dépit de la pression d’Israël et des Saoudiens, Biden est déterminé à ouvrir un nouveau chapitre avec l’Iran. Car la pacification de la crise iranienne est la dernière cartouche qui reste aux États-Unis pour conserver leur leadership mondial. Biden est aussi la dernière chance pour Téhéran, qui serre les dents depuis quatre ans. Même l’attentat contre Soleimani n’avait pas réussi à troubler les espoirs que Téhéran plaçait dans l’après-Trump. » Bercan Tutar
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