Les révolutions du « printemps arabe » ont débuté il y a 10 ans, après le suicide de Mohamed Bouazizi en Tunisie. Si la plupart ont abouti à des échecs, Amr Salahi, journaliste pour le média panarabe The New Arab, basé à Londres, estime qu’elles continuent à inspirer les activistes du Moyen-Orient.
« Malgré les morts, les déplacements de population et les tragédies, le “printemps arabe” ne peut pas être considéré comme un échec complet. Si tant d’espoirs et de rêves d’activistes qui ont pris part au “printemps arabe” ont été détruits, nombre d’entre eux ne regrettent pas ce qu’ils ont fait ou les risques qu’ils ont pris. Les activistes du monde arabe ont appris de précieuses leçons des événements de la décennie passée et les ont appliquées. Cela s’est vu au Soudan, en Algérie, en Irak, au Liban, qui ont connu en 2019 et 2020 des manifestations contre des dictateurs et des élites politiques enracinées et corrompues. Si les situations ont considérablement changé dans le monde arabe depuis 2011, les maux qui avaient motivé les manifestants à descendre dans les rues – corruption, autoritarisme, injustice sociale – sont toujours présents et les régimes arabes actuels ne sont absolument pas à l’abri des vents du changement. » Amr Salahi
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