7,4 millions de personnes étaient appelées à voter pour des élections présidentielle et législatives hier au Niger. Le président sortant, Mahamadou Issoufou, élu en 2011 et réélu en 2016, n’est pas candidat, en application de la Constitution, qui prévoit que le mandat présidentiel de cinq ans est renouvelable « une seule fois ». Quel que soit le résultat du scrutin présidentiel, pas encore connu, pour la première fois au Niger, un chef d’État démocratiquement élu devrait succéder à un autre. Seuls quelques pays comme le Cap-Vert, le Ghana ou encore le Bénin, sont dans cette situation sur le continent africain. En 2009, le président nigérien Mamadou Tandja avait fait supprimer de la Constitution la limitation des mandats présidentiels. Il a été renversé par un coup d’État. Les militaires qui l’avaient chassé du pouvoir ont fait adopter la Constitution nigérienne actuelle et organisé des élections qui ont permis à Mahamadou Issoufou d’accéder démocratiquement à la présidence.
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :