Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, a annoncé hier en fin d’après-midi son retrait du projet de création d’un Conseil national des imams chargé de certifier leur formation. Le 18 novembre, lors d’une rencontre à l’Élysée, les représentants du Conseil français du culte musulman (CFCM), une association assurant sa représentation auprès des pouvoirs publics, avaient présenté un tel projet à Emmanuel Macron. Dans un discours prononcé aux Mureaux (Yvelines) le 2 octobre, le président de la République avait fixé un objectif de six mois pour organiser une labellisation des formations, une certification des imams et pour rédiger une charte des principes républicains, dont le non-respect entraînerait leur révocation. Pour justifier son retrait, Chems-Eddine Hafiz met en cause, sans donner de nom, « la composante islamiste au sein du CFCM, notamment celle liée à des régimes étrangers hostiles à la France » bloquant selon lui les négociations sur la rédaction de la charte.
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