Plusieurs réseaux sociaux ont suspendu en fin de semaine dernière les comptes du président des États-Unis, Donald Trump. Twitter lui reproche une « glorification de la violence » à travers ses derniers tweets, après l’invasion du siège du Parlement par plusieurs centaines de ses soutiens. L’émergence des réseaux sociaux a mis en évidence le difficile maintien d’un équilibre entre le respect de la liberté d’expression et la prévention de certains délits et crimes. La montée du terrorisme a contribué à changer la donne.
La liberté d’expression est le droit d’exprimer ses opinions, quelles qu’elles soient et par quelque moyen que ce soit, sans être inquiété pour cette raison. Elle fait partie des droits humains fondamentaux inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme adoptée en 1948 par l’Assemblée générale des Nations unies. En France, la liberté d’expression est garantie depuis la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, mais des abus peuvent être sanctionnés. La loi de 1881 sur la liberté de la presse, révisée à plusieurs reprises, interdit par exemple l’expression publique d’insultes, de provocations à la discrimination, à la haine ou à la violence, d’incitations à commettre des délits ou des crimes ou la contestation de crimes contre l’humanité. Aux États-Unis, le premier amendement de la Constitution ratifiée en 1791 garantit que le Parlement « n’adoptera aucune loi » visant à « limiter la liberté d’expression ». Plusieurs décisions de justice ont ensuite interdit les incitations à la « violence immédiate » ou les fausses déclarations.
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