« Une aide est nécessaire en urgence » au Tigré, une région du nord de l’Éthiopie, a déclaré la semaine dernière le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. De nombreux réfugiés y survivent dans des conditions précaires depuis que le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a lancé en novembre une offensive dans la région. Simon Tisdall, chroniqueur au Guardian, reproche au dirigeant éthiopien, prix Nobel de la paix 2019, de camoufler la situation.
« Comme pour la plupart des meurtres et du chaos qui ont lieu actuellement sans reportage ni contestation dans le nord de l’Éthiopie, l’opacité est ce qu’Abiy préfère. Quand il a ordonné l’assaut de son armée sur la région séparatiste du Tigré en novembre, il a bloqué Internet, écarté les organisations humanitaires et interdit les journalistes. C’est un conflit qu’il prétend avoir remporté – mais la réalité qui émerge est très différente. C’est une guerre menée dans l’ombre, en tenant le monde extérieur dans l’ignorance. […] Pour la grande honte d’Abiy, le spectre de la famine hante de nouveau l’Éthiopie. Le bon travail du passé est défait. Il devrait rendre son prix Nobel de la paix et répondre de ses actions au Tigré. » Simon Tisdall
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