L’armée birmane a pris le pouvoir ce matin après avoir procédé à l’arrestation de plusieurs hauts dirigeants et de responsables du parti au pouvoir. Le président et la conseillère spéciale d’État (qui fait office de Première ministre), Aung San Suu Kyi, lauréate du prix Nobel de la paix 1991, ont été placés en détention. Dans une annonce à la télévision, l’armée a déclaré que la présidence par intérim serait exercée par le commandant en chef des armées et a instauré l’état d’urgence pour un an. Elle a également annoncé la tenue prochaine d’élections « libres et équitables ». L’armée dénonce des « fraudes » lors des élections législatives du 8 novembre, largement remportées par le parti d’Aung San Suu Kyi, au pouvoir depuis 2016, face au PUSD, le parti d’opposition proche de l’armée. Le nouveau Parlement élu en novembre devait tenir aujourd’hui sa première session. Aung San Suu Kyi a appelé les Birmans à manifester « contre le putsch mené par l’armée ».
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