Le tribunal administratif de Paris a condamné hier dans une première décision l’État à verser la somme d’un euro « en réparation de leur préjudice moral » à quatre ONG françaises qui l’avaient poursuivi pour « inaction climatique » après une pétition. Sur RTL, l’éditorialiste politique Olivier Bost estime que s’il s’agit d’une victoire, celle-ci reste symbolique.
« C’est une grosse victoire pour les écolos, c’est indéniable, mais c’est une victoire avant tout symbolique. Plus de 2 millions de personnes avaient soutenu cette initiative lancée par des ONG il y a deux ans. La justice a dit hier que l’État ne faisait rien ou presque rien pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre, pour éviter en fait le réchauffement de la planète. La France ne tient absolument pas ses engagements des accords de Paris pris en 2015. Le “Make Our Planet Great Again” reste un slogan. […] Le réchauffement de la planète, c’est la faute de toute la planète, pas seulement de la France. Ensuite, cela reste symbolique parce que l’État, même condamné, généralement, s’en moque éperdument. » Olivier Bost
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