Confrontée à une vague de froid, la Suède doit actuellement importer de l’électricité pour faire face à ses besoins. Arvid Ahlund, journaliste au quotidien suédois Expressen, y voit la conséquence d’un retrait précipité du nucléaire.
« L’Agence internationale de l’énergie a déclaré que la mise à l’arrêt des centrales nucléaires existantes rend les objectifs climatiques impossibles à atteindre. Les Allemands devraient l’écouter, redémarrer leurs réacteurs et de préférence en construire de nouveaux. […] Comme les Allemands, nous avons une industrie exportatrice grande et fière qui a besoin d’un approvisionnement prévisible en électricité. Et tout comme les Allemands, nous avons pris la décision précipitée de sortir du nucléaire au moment où la transition vers des énergies non fossiles nécessite plus de production d’électricité que jamais. Cette semaine, cela nous a conduits à importer de l’électricité produite à partir de charbon allemand. Dans le futur, ce pourrait être indirectement du gaz russe. C’est une absurdité en matière de politique énergétique. C’est aussi incroyablement frivole du point de vue de la sécurité. » Arvid Ahlund
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