La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), un organisme rattaché au ministère de l’Intérieur, a remis jeudi au gouvernement un rapport faisant état d’une forte augmentation des signalements de dérive sectaire en 2020. Selon la ministre déléguée chargée de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, on dénombre aujourd’hui 500 sectes en France, qui touchent 140 000 personnes, dont 90 000 enfants et adolescents. La Miviludes définit la dérive sectaire comme un dévoiement de la liberté de pensée caractérisé par « la mise en œuvre de pressions ou de techniques ayant pour but de créer, de maintenir ou d’exploiter chez une personne un état de sujétion psychologique ou physique » la privant « d’une partie de son libre arbitre ». La Miviludes distingue trois types de dérives : celles concernant les personnes (comme l’adoption d’habitudes alimentaires ou vestimentaires), celles concernant les biens (comme l’acceptation d’exigences financières) et celles concernant la vie sociale et démocratique (comme un discours antisocial). Pour les détecter, elle s’appuie sur plusieurs critères, dont principalement la déstabilisation mentale.
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :