Emmanuel Macron a annoncé hier soir que la France reconnaissait sa responsabilité dans l’assassinat en 1957 de l’avocat et indépendantiste algérien Ali Boumendjel. Il a fait cette déclaration en accueillant quatre des petits-enfants d’Ali Boumendjel à l’Élysée. Né en 1919, cet avocat s’était engagé en politique pour dénoncer l’injustice du système colonial et était devenu membre de Front de libération nationale (FLN). Il a été arrêté par l’armée française au moment de la bataille d’Alger, lors des opérations menées par les militaires français pour mettre fin aux attentats commis par des indépendantistes algériens du FLN. Il a été « placé au secret, torturé, puis assassiné », à l’âge de 37 ans, décrit l’Élysée. En 2000, le général Paul Aussaresses, ancien coordinateur des renseignements à Alger, avait déjà admis la torture et l’assassinat d’Ali Boumendjel et reconnu qu’il avait ordonné à l’un de ses subordonnés de maquiller le crime en suicide, en jetant son corps du haut d’un immeuble.
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