Les autorités sanitaires de plusieurs pays européens ont annoncé depuis la semaine dernière suspendre l’utilisation du vaccin du laboratoire AstraZeneca le temps de vérifier s’il est lié à des cas graves de caillots sanguins. Jean-Michel Helvig, éditorialiste de La République des Pyrénées, estime qu’il s’agit d’un dangereux excès de précaution.
« Les autorités publiques de plusieurs pays ont donc suspendu son administration en livrant le détail exhaustif à l’unité près d’un nombre très limité de pathologies relativement graves relevées chez des patients vaccinés, mais dont il est admis dès à présent qu’ils n’ont pas forcément de rapport avec le produit inoculé. En prétendant lever des doutes, ces pays ne font que les diffuser. Au risque de laisser proliférer une mauvaise réputation, qui résistera à toute réfutation scientifique, comme la mauvaise herbe pousse plus vite que la bonne. Certes l’on invoquera le fameux “principe de précaution” mais celui-ci peut aussi donner lieu à des abus, sinon des esquives opportunistes. » Jean-Michel Helvig
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