La Turquie a décidé de se retirer de la Convention d’Istanbul, selon un décret présidentiel publié dans la nuit de vendredi à samedi. Ce traité international contraint les États parties à prendre diverses mesures pour prévenir et lutter contre les violences faites aux femmes et les violences domestiques. Outre la Turquie en 2012, 33 pays ont à ce jour ratifié le texte. Samedi, des manifestations ont eu lieu à Istanbul pour contester cette décision et plusieurs pays, dont la France, l’ont condamnée. Le ministère turc des Affaires étrangères a affirmé que les droits des femmes étaient « garantis dans la législation nationale » et que « des éléments du contenu de la Convention » avaient créé « une certaine sensibilité dans l’opinion ». « Il n’est pas nécessaire de chercher le remède en dehors de chez nous, d’imiter les autres. La solution est dans nos traditions et nos coutumes, dans notre essence », a expliqué aujourd’hui le vice-président turc.
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