Une manifestation pour réclamer « une vraie loi climat » a réuni hier 44 000 personnes selon le ministère de l’Intérieur et 110 000 personnes selon les organisateurs. Aujourd’hui a commencé l’examen en séance publique à l’Assemblée nationale du projet de loi sur le climat. Journaliste aux Dernières Nouvelles d’Alsace, Pascal Coquis espère que les députés pourront donner davantage d’ambition au texte.
« Les parlementaires français ont l’occasion dans les deux semaines qui viennent de verdir un peu plus une loi “climat et résilience” pour le moment bien pâle. Ce n’est pas que leur marge de manœuvre soit énorme maintenant que la commission a bien essoré un texte déjà largement édulcoré en amont, mais enfin il y a peut-être encore la place pour un peu d’audace, qui sait ? […] Ce texte souffre en fait, comme tous ceux qui l’ont précédé lors des précédentes mandatures, d’un vice de forme quasi congénital qui veut que l’écologie ne s’envisage visiblement toujours que comme un mal nécessaire, une punition ou, au mieux, un acte de résilience qui n’est jamais que l’autre nom du renoncement. La véritable rupture aurait été de voir dans cette nécessité désormais urgente de changer de modèle une formidable opportunité, y compris économique, et d’inverser le paradigme. » Pascal Coquis
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