La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), chargée de veiller au respect de la Convention européenne des droits de l’homme par les 47 pays qui l’ont ratifiée, a condamné hier l’État ukrainien pour violation d’un article relatif à la liberté d’expression. La journaliste Nataliya Sedletska avait saisi en 2018 la CEDH pour s’opposer au bureau du procureur général qui réclamait l’accès aux données de son téléphone. La demande avait pour but d’identifier quelles informations sur des enquêtes en cours auraient été divulguées à la presse par un membre du Bureau national anticorruption d’Ukraine. La CEDH a rappelé dans son jugement l’importance de la protection des sources journalistiques, sans laquelle « les sources peuvent être dissuadées d’aider la presse à informer le public sur des questions d’intérêt public ».
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