Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé hier sur Europe 1 que la France allait percevoir en septembre un premier versement de près de 5 milliards d’euros issus du plan de relance économique de l’Union européenne face au Covid-19, sur lequel s’étaient accordés les dirigeants des 27 États membres en juillet. L’éditorialiste Nicolas Beytout estime sur Europe 1 que l’UE va rater sa sortie de crise en raison de la lourdeur des procédures européennes qui retarde la mise en œuvre de ce plan.
« C’est le résultat des pesanteurs insensées provoquées par les règles de fonctionnement de l’Europe : chaque capitale devait ratifier le projet, ce qui fait que l’ensemble des Européens ont été soumis aux caprices d’agendas ou aux égoïsmes de chaque pays membre. Et puis, une fois le principe validé, chacun devait présenter son plan à la Commission pour le faire avaliser (ce qui sera fait ces jours-ci). Bref, des procédures impossibles à maîtriser au plan national et des obligations tatillonnes au niveau de Bruxelles. Et les mois, les trimestres, les semestres passent, alors que nos grands concurrents américains et chinois ont déjà relancé massivement leurs économies. Une perte de temps pour notre continent qui nous coûtera évidemment très cher, en termes de concurrence. » Nicolas Beytout
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