Quatre astronautes, dont deux Américains, un Japonais et le Français Thomas Pesquet, ont rejoint samedi dernier la Station spatiale internationale. D’une durée prévue de six mois, cette mission baptisée « Alpha » vise à conduire des expériences scientifiques. Il s’agit de la 65e expédition à bord de l’ISS, lancée il y a plus de 20 ans dans le cadre du réchauffement des relations diplomatiques entre les États-Unis et la Russie.
Pendant la guerre froide, la rivalité entre les États-Unis et l’Union soviétique favorise la conquête spatiale. L’URSS est le premier pays à mettre en orbite, en 1971, une station spatiale, baptisée Saliout-1. Les États-Unis lancent à leur tour une station spatiale en 1973. Le président américain Ronald Reagan charge en 1984 la Nasa, l’agence spatiale américaine, de mettre en œuvre une « station spatiale habitée en permanence » et appelle les pays alliés à participer au projet. La Russie y adhère en 1993 après l’effondrement de l’URSS. Les négociations aboutissent en janvier 1998 à la signature d’accords de coopération entre 15 pays pour le développement et l’exploitation de la Station spatiale internationale (ISS), les États-Unis ayant « le rôle de chef de file », selon les accords. L’ISS a pour objectif d’intensifier « l’utilisation scientifique, technologique et commerciale de l’espace extra-atmosphérique ». Le premier module de l’ISS est envoyé en orbite en novembre 1998.
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