Dans un rapport publié mardi, le Défenseur des droits déplore « des atteintes aux droits fondamentaux, au respect de la dignité et de l’intégrité des personnes accueillies en Ehpad », la crise du Covid-19 ayant « mis en lumière des défaillances déjà constatées ». Cette institution, créée par la loi constitutionnelle de 2008 avant de voir le jour en 2011, a pour missions principales de défendre les personnes dont les droits ne sont pas respectés par les administrations publiques et de lutter contre les discriminations. Tout citoyen s’estimant lésé peut la saisir. Le Défenseur des droits, qui emploie près de 250 personnes, est né de la réunion de quatre institutions : le Médiateur de la République, le Défenseur des enfants, la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) et la Commission nationale de déontologie de la sécurité. Le Défenseur des droits désigne aussi la personnalité à la tête de l’institution, nommée par le président de la République pour un mandat de six ans non renouvelable, et devient la Défenseure des droits lorsqu’il s’agit d’une femme comme c’est le cas actuellement avec l’ancienne journaliste Claire Hédon.
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