La mission d’inspection mise en place par les ministères de la Justice et de l’Intérieur pour étudier les conditions de remise en liberté et le suivi d’un homme accusé d’avoir tué son ex-conjointe, brûlée vive en pleine rue à Mérignac le 4 mai, a rendu ce matin un rapport d’étape. Il met en cause « une suite de défaillances qui peut être reprochée à différents acteurs dans la communication et la coordination entre services ». Mi-2020, le suspect avait été condamné pour violences conjugales à 18 mois de prison dont neuf avec sursis probatoire. Il était sorti de prison en décembre et sa victime avait porté plainte contre lui en mars pour de nouveaux faits. L’enquête était « toujours en cours » au moment du meurtre et le suspect « restait introuvable », a affirmé la procureure de Bordeaux lors d’une conférence de presse jeudi dernier. La mission d’inspection du gouvernement a annoncé qu’elle rendrait son rapport définitif le 10 juin.
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.
Trier par :